"Chef", nouvelle série française culinaire, dès le mercredi 11 février 2015 à 20h45 sur France 2

Publié le par Benoît

"Chef", nouvelle série française culinaire, dès le mercredi 11 février 2015 à 20h45 sur France 2

Le mercredi 11 février 2015 à 20h45, France 2 lancera la diffusion de la première saison de la nouvelle série française « Chef », avec Clovis Cornillac. La saison 1 est composée de 6 épisodes de 52 minutes, diffusés 2 par 2.

Histoire : « Le Chef, monstre sacré de la cuisine française, réserve chaque année une place dans sa brigade à un jeune délinquant en probation. L’arrivée de Romain au restaurant Le Paris précipite le destin d’une brigade en pleine tourmente. Trahisons, intrigues, luttes fratricides, amours contrariées... Rien ne sera épargné au Chef »

Avec Clovis Cornillac, Hugo Becker, Anne Charrier, Robin Renucci, Nicolas Gob, Annie Cordy, Zinedine Soualem, Étienne Chicot, Juliette et Joyce Bibring...

 

Episode 1

Dans le cadre de l'aménagement de sa peine de prison, Romain, un jeune serrurier tombé pour escroquerie, intègre la brigade d'un restaurant gastronomique emmenée par son chef talentueux et charismatique. Affecté à la plonge, les premiers jours sont difficiles. De plus, le restaurant, malgré sa réputation, est menacé de fermeture, à cause des dettes accumulées par le chef. Au terme d'un repas dont l'enjeu est de séduire un riche investisseur, M. Edouard, le chef l'emporte. Mauvaise surprise : il découvre qu'il doit désormais composer avec Delphine, la nouvelle directrice du restaurant

 

Episode 2

À la suite de l'incendie qu'il a provoqué pour saborder son restaurant, le chef doit composer avec Delphine, la nouvelle directrice de l'établissement envoyée par M. Edouard pour moderniser le Paris et redresser ses finances. La confrontation entre le chef et la business-woman est explosive. Leur relation se transforme en guerre de tranchée. Dans un restaurant à moitié détruit par le feu, ils se trouvent contraints de pactiser quand M. Edouard, ignorant tout de la situation, leur demande de se dépasser pour organiser un repas d'affaires capital pour lui

Quand Xavier Matthieu et Jean-Yves Robin, de Calt, sont venus me voir avec le scénario de Chefs, j’ai d’abord pensé : « Une série, ce n’est pas le moment pour moi… » J’étais, d’une certaine manière, un peu snob, très méfiant vis-à-vis de la télé. Comme s’il y avait quelque chose de plus noble à dire : « Je fais du cinéma. » Mais tout ça est dépassé. À la lecture du scénario, je me suis fait prendre.

Clovis Cornillac

 

Les créateurs de la série, en parle :

L’idée est née en visionnant un documentaire sur la brigade d’un grand restaurant. La restauration, la gastronomie font intimement partie de notre culture, de notre art de vivre. Or c’est un univers qui a été très peu exploité par la fiction. Réaliser une série autour de ce milieu à la fois typiquement patrimonial et doté d’une grande force dramatique nous paraissait plus singulier que de proposer une énième série policière. La télé-réalité culinaire, façon Top Chef ou Masterchef, était presque un contre-exemple, un repoussoir. Nous voulions entrer dans les cuisines, dans les coulisses, pour lever le voile sur ce monde caché.

Arnaud Malherbe

Nous avons été très frappés par l’ambiance quasi militaire et la tension qui régnaient dans ces brigades. Cela nous évoquait la salle des machines d’un sous-marin de guerre. Chacun doit y être à son poste, réactif, respectueux de la hiérarchie, capable de supporter les rapports de force, d’éviter les coups tout en endurant la chaleur, les vapeurs, les blessures, les brûlures et des journées interminables. Le décalage entre la dureté de ce métier manuel, très physique, et le raffinement des plats servis en salle était impressionnant. Tout comme l’engagement et le dévouement de ces cuisiniers, du petit apprenti de 16 ans au chef de partie. Ça nous a à la fois émus et interpellés. On sentait une dimension quasi sacerdotale chez ces hommes et ces femmes prêts à tous les sacrifices pour donner du plaisir à leurs clients. À une époque où l’on entend constamment parler de la perte de la « valeur travail », du mépris du travail manuel, de la transmission, c’est à la fois troublant et émouvant de voir des jeunes gens s’engager dans ces métiers.

Marion Festraëts

Source : France 2

Publié dans France Télévisions

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