"Envoyé spécial" & "Complément d'enquête" : les sommaires du 29 janvier 2015 à 20h50, sur France 2

Publié le par Benoît

"Envoyé spécial" & "Complément d'enquête" : les sommaires du 29 janvier 2015 à 20h50, sur France 2

Au sommaire des magazines d’information « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête », ce soir dès 20h50 sur France 2.

 

ENVOYE SPECIAL

Attentats : l’école en première ligne

Depuis les attentats de janvier, l'école républicaine est pointée du doigt. Dans certains établissements scolaires, la minute de silence a été bafouée, la liberté d’expression est remise en question et la théorie du complot prend de l'ampleur. Les professeurs sont-ils préparés à répondre aux questions qui dérangent ? Comment réagir face à ces quelques fausses notes qui font trembler la République ? La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé le 22 janvier les mesures de la "grande mobilisation de l'école pour les valeurs de la République". Un plan destiné, notamment, à renforcer la laïcité et l'autorité des enseignants dans les établissements scolaires français.  Dialogue ou sanction, Envoyé spécial est allé à la rencontre de ces établissements où le discours détonne afin de savoir comment l’école de la république gère-t-elle l’après attentats ?

 

Grèce : quand la santé fait faillite 

Une nouvelle ère politique s’ouvre en Grèce. La gauche radicale Syriza accède au pouvoir avec un programme qui s’oppose aux politiques d’austérité menées par Bruxelles. Mais en attendant les premiers actes concrets du nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, le pays, lui, continue de payer la dette au prix fort.

Qui croire ? La population ou l’ancien gouvernement ? La ligne officielle avant la victoire de Syriza était simple : la Grèce se porte mieux. Le pays renouait même avec la croissance, grâce notamment à un "assainissement" de ses finances publiques. Des conclusions réfutées par certains économistes grecs, qui parlent de manipulation des chiffres. Envers du décor, les coupes drastiques dans le domaine de la santé. Son budget a diminué de 40 % depuis 2007. Les Grecs vivent aujourd'hui avec une angoisse : tomber malade. Pour les chômeurs, la couverture sociale est automatiquement supprimée après un an d’inactivité. Les artisans et les petits commerçants n’ont plus les moyens de payer leurs cotisations. Le constat est frappant, un Grec sur quatre n’a plus de sécurité sociale. Une aubaine pour certains praticiens qui n’hésitent pas à faire payer le prix fort à ceux qui n’ont plus les moyens. L’OMS, Organisation mondiale pour la santé, parle d’une "menace de réintroduction" de certaines maladies telles que la malaria et le paludisme.

Face à l'effondrement du système de santé, une solidarité parallèle s'est mise en place. Des Cyclades au Péloponnèse, Envoyé spécial  est allé à la rencontre des exclus de ce système et a sillonné un pays où la crise financière a balayé les certitudes et semé les germes d'une crise sanitaire. 

 

La forêt de la discorde

Après l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, après le projet de barrage de Sivens, la construction d’un futur Center Parcs à Roybon, dans l’Isère, est devenue le nouveau grand projet contesté. En jeu : la préservation d’une zone humide abritant des espèces protégées. Depuis le 20 octobre, date de début des travaux, 40 hectares de forêt ont déjà été déboisés. Mais le défrichement est bloqué en novembre par des militants "zadistes" qui occupent le chantier et empêchent les travaux d’avancer. Selon la Fédération de la Drôme pour la pêche et la protection du milieu aquatique, ainsi que d’autres associations, la bulle tropicale que veut créer Center Parcs va provoquer des rejets d’eau chauffée "alors qu’à partir de 20° C, il n’y a plus de truites dans les rivières". Sont également évoqués des risques de crue, incompatibles avec un bétonnage qui empêcherait l’eau de s’infiltrer. Fin décembre, la justice a suspendu l’un des arrêtés autorisant le défrichement de la zone, estimant sa légalité douteuse. Envoyé spécial a mené l’enquête à Roybon, pour comprendre les enjeux et les effets d’un tel projet. Comment la forêt de Chambaran est-elle devenue la nouvelle ZAD - ou "zone à défendre" en langage militant ?

 

COMPLEMENT D’ENQUETE

"Riches, quand leur argent fait notre bonheur"

Près de 85% des richesses sont entre les mains d'à peine 8% de la population. Et sept ans après la crise des subprimes, le fossé continue à se creuser entre les ultra-riches et le reste du monde.

"L'homme qui meurt riche meurt déshonoré" écrivait en 1889 Andrew Carnegie, que l'on surnommait à l'époque "l'homme le plus riche du monde". Un siècle plus tard Bill Gates, le fondateur de Microsoft et Warren Buffet, patron d'un fonds d'investissement, deux des plus grandes fortunes mondiales lancent un appel aux dons, The Giving Pledge, à leurs compatriotes milliardaires. 

L'idée est simple : les participants s'engagent  moralement à redistribuer, de leur vivant ou à leur mort, au moins la moitié de leurs biens à des organisations. Un engagement qui n'a aucune valeur légale. Ce geste s'inscrit dans une tradition bien ancrée de "philanthropie" qui remonte aux Rockfeller et aux grands barons du capitalisme américain au début du XXe siècle.

Ainsi Warren Buffet, l'un des initiateurs du "giving pledge" a annoncé en 2010 qu'il donnait 80% de sa fortune personnelle, estimée à 40 milliards d' euros, à la fondation Bill et Melinda Gates. Une fondation active dans le domaine médicale pour les pays en développement.

40 milliardaires se sont engagés à verser la moitié de leur fortune à des organisations caritatives. Un pactole qui s'élèverait à 150 milliards d'euros. 

Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants selon un rapport de l'ONG Oxfam, paru le 19 janvier. Pour  Winnie Byanyima, la directrice générale de Oxfam : " L'ampleur des inégalités est tout simplement vertigineuse". 

 

Une nouvelle philanthropie

L 'effet Bill Gates est considérable. Dans son sillage, une nouvelle génération de"philanthropes capitalistes", européens, chinois, indiens, moyen-orientaux s'engagent. Mais cette nouvelle philanthropie est-elle un devoir moral ou une façon d'accroître l'influence des plus riches en leur donnant bonne conscience? Ils ne parlent pas de charité mais d'un investissement social. Ces "super" riches veulent de leur vivant pouvoir s'impliquer personnellement et mesurer les effets de leur philanthropie. Quelles sont leurs réelles motivations? Depuis le début de l'administration Obama, les abattements fiscaux sur les donations privent les caisses du Trésor américain d'au moins 30 milliards d'euros chaque année. Et un tel élan de générosité pourrait avoir un effet pervers et apporter sur un plateau une excuse aux gouvernements pour diminuer l'aide publuique au développement. En 2009, par exemple, les USA n'ont consacré que 0,2% de leur PIB aux pays les pauvres. La question de la gouvernance de la philanthropie se pose plus que jamais. Surtout quand on sait que la fondation Gates gère un budget aussi important que celui de l'OMS. Qu' en est-il en France?

 

Millionnaire et missionnaire

Jean-Baptiste Descoix Vernier est un ancien séminariste devenu millionnaire. Discret et généreux, il vit modestement malgré les millions gagnés grâce à sa start-up. Romain Boutilly et Matthieu Rénier ont rencontré cet homme atypique qui projette de léguer sa fortune à des ONG.

 

Etats-Unis : une charité bien ordonnée

Yvan Martinet et Yann Moine se sont rendus aux USA où il est de bon ton de donner. Reportage au coeur des musées de Seattle où les oeuvres sont offertes par de riches mécènes jusqu'aux prestigieuses universités de la côte Est qui ne fonctionneraient pas sans les donateurs.

 

François-Marie Banier : un très cher ami

Yvan Martinet et Valérie Lucas nous dressent le portrait de l'homme qui est devenu riche grâce à l'étonnante générosité de Liliane Bettencourt.

Source : France 2

 

Publié dans France Télévisions

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