"Falco" saison 2 dès le jeudi 15 mai 2014 à 20h55 sur TF1

Publié le par Benoît

"Falco" saison 2 dès le jeudi 15 mai 2014 à 20h55 sur TF1

Le jeudi 15 mai 2014 à 20h55, TF1 lancera la deuxième saison inédite de l’excellente série française policière « Falco » avec Sagamore Stevenin. Elle est composée de 6 épisodes de 52 minutes. Diffusion de deux épisodes inédits par semaine.

 

Histoire :

Le lieutenant Alexandre Falco commence à peine à reprendre pied dans le présent qu'il est rattrapé par son passé. Il sait qui lui a tiré dessus et l'a plongé dans le coma pour 22 ans : il s'agit de Jean-Paul Ménard, son meilleur ami et commissaire de police. Falco enquête en sous-marin pour comprendre. La machination qu'il découvre l'implique lui mais aussi la famille de Ménard. Ménard est-il une victime ou un bourreau? La confrontation entre les deux amis est inévitable. 

En parallèle, Falco tente de récupérer Carole, sa femme, qui ne sait plus qui choisir entre lui et Philippe Chéron, le légiste, qui partage sa vie depuis 10 ans. Les mauvais choix de Falco amènent Carole à se méfier de lui, au grand dam de Pauline, leur fille, qui ne sait plus comment aider ce père insaisissable. Enfin, le trio Eva-Chevalier-Falco peine à rester soudé. Entre mensonges et trahisons en DPJ, continuer à se faire confiance sera une tâche difficile.

 

Avec : Sagamore Stévenin (Falco), Clément Manuel (Romain), Alexia Barlier (Eva), Arno Chevrier (Ménard), Mathilde Lebrequier (Carole), Marie Béraud (Pauline), Franck Monsigny (Chéron)

Episode 1 : Comme des frères : Falco est obsédé par la vision de son meilleur ami, Jean-Paul Ménard, lui tirant dessus 23 ans plus tôt. Perturbé, incapable d'y croire, insomniaque, il se donne entièrement dans son enquête, épaulé par Chevalier. Un jeune homme est en fuite, laissant derrière lui sa petite sœur errant dans le bois de Vincennes, sa peluche ensanglantée dans les bras...

Episode 2 : La mort dans l'âme - en guest Jean-François Stévenin : Falco suit Ménard depuis plusieurs jours, observant ses moindres gestes. Depuis sa sortie du coma, le commissaire lui ment... En parallèle, Clara Benetti, 24 ans, est retrouvée morte alors qu'elle était sensée avoir été assassinée par un tueur en série, Drouet, à l'âge de 6 ans. Où était-elle pendant 18 ans?

 

Hanté par l'image de Ménard, son meilleur ami, lui tirant une balle en pleine tête, Falco ne sait plus quoi penser. Prêt à tout pour connaître la vérité, il se lance dans une enquête au risque de voir un de ses derniers repères s'écrouler. Sagamore Stévenin, ravi de retrouver Falco pour une deuxième saison, évoque la descente aux enfers de son personnage, ses similitudes avec sa personnalité et revient avec émotion sur sa collaboration avec son père, Jean-François Stévenin.

Nous étions fiers, avec les réalisateurs, que la série ait rencontré son public et que la chaîne nous fasse confiance pour une deuxième saison. Nous étions très impatients et excités de reprendre le tournage et partagions la même envie de poursuivre le travail collectif amorcé dans la première saison.
Dans le dernier épisode de la saison 1, Falco ne savait pas si la vision de Ménard tirant sur lui était une image subliminale ou un réel souvenir. Au début de cette deuxième saison, il entame une enquête sur son meilleur ami. Il va découvrir que cet homme n'est pas celui qu'il a prétendu être. Plus Falco se rapproche de la vérité, plus elle s'avère difficile à accepter. Ménard est le parrain de sa fille, mais aussi un pilier dans la vie de Falco. Il lui a permis de réintégrer la police. Quand il se rend compte que les secrets de Ménard mettent en danger sa propre famille, Falco est au bord de l'épuisement et proche de la folie.
Je suis devenu tellement proche de Falco qu'une préparation pour me glisser dans sa peau n'est plus nécessaire. Je vis avec lui 24h/24. Suite à la diffusion de la première saison, les personnes qui me parlaient de la série le faisaient toujours de façon délicate et protectrice. Elles devinaient une sensibilité tellement proche du personnage que c'était comme s'elles s'adressaient à lui. C'était très émouvant.
Nous avons partagé deux scènes de confrontation extrêmement fortes avec mon père. Entre les prises, nous restions tous les deux concentrés, dans notre bulle, pour ne pas être dans un rapport familial et éviter que le chemin à gravir pour revenir dans la tension nécessaire à la scène soit trop long. Malgré tout, nous pouvions échanger un clin d'œil. Ces moments de complicité, plus subtils, étaient très touchants.
Dans la saison 3, l'affrontement entre nos personnages va aller encore plus loin. Je me suis beaucoup investi pour que ces scènes se passent dans le Jura, une région qui nous est chère à tous les deux.
J'ai particulièrement apprécié le principe que nous avons amené avec les deux réalisateurs Alexandre Laurent et Marwen Abdallah : si une meilleure idée surgit, on la saisit, peu importe de qui elle vient. Cette méthode permet d'être connectés les uns aux autres et d'aller beaucoup plus vite et plus loin. L'ego n'a pas sa place sur le plateau. Tourner un 52' est très intense. La qualité du résultat dépend de l'investissement de tous, raison pour laquelle j'aime ce métier. J'ai besoin que ce soit un sport collectif où tout le monde s'investit.
Une séquence a été très étrange. Dans l'un de ses rêves, Falco est face à sa femme qui le braque. Et comme elle lui dit qu'il devrait en finir, il décide de passer de l'autre côté. En larmes dans mon rêve, je devais me réveiller dans le même état. C'était un plan séquence compliqué. J'avais face à moi deux personnages fantomatiques qui m'évitaient le geste fatal et me ramenaient à la vie. C'était un moment très intense. A la fin de la séquence, il y a eu un long silence, puis la première assistante a crié «Coupez !». D'habitude c'est toujours le réalisateur. Pour rester concentré pour la deuxième prise, je suis resté assis sur ma chaise en larmes pendant de longues minutes, au bout desquelles Alexandre est enfin entré sur le plateau, les yeux rouges, en annonçant le plan suivant. Il m'a avoué que c'était la première fois qu'il n'avait pas réussi à dire «Coupez». Il était tellement ému qu'il avait eu besoin de s'isoler après la prise.
La saison 1 s'est plus attachée aux changements technologiques durant les années de coma de Falco mais j'ai beaucoup discuté avec les réalisateurs et les directeurs de collection des différences sociétales entre les années 1990 et aujourd'hui. J'ai des souvenirs forts de cette époque. Trois millions de personnes ont remonté les Champs-Elysées en criant «Zidane président». Je ne suis pas sûr que cela arriverait à nouveau aujourd'hui. La société a été fractionnée. Il y avait une espèce de solidarité qui a disparu aujourd'hui. J'ai envie de retrouver ce sentiment-là à travers le personnage de Falco. Nous nous sommes énormément nourris l'un de l'autre. L'avantage est que je puise beaucoup de choses qui me sont réellement arrivées mais en contrepartie, le masque de l'acteur derrière lequel je pourrais me cacher quand je l'interprète est réduit à une peau de chagrin. Ce qui prend Falco de plein fouet, me prend également de plein fouet. C'est un investissement permanent. C'est difficile pour l'entourage. Interpréter un tel personnage est un plaisir qui coûte cher mais c'est un vrai plaisir.

Sagamore Stévenin

Jean-François Stévenin rejoint le casting de "Falco" et interprète un tueur en série machiavélique. Il donne la réplique à son fils Sagamore pour la troisième fois en plus de trente ans et raconte cette collaboration avec enthousiasme et émotion.

La première saison de Falco m'avait beaucoup plu. J'ai apprécié la réalisation, l'audace du scénario avec les ellipses dans la narration et les différentes histoires qui s'entrecroisent. J'avais tourné avec Sagamore quand il avait seulement 7 ans dans La couleur de l'abîme. Nous nous étions ensuite retrouvés sur le même plateau dans La bête du Gévaudan il y a dix ans. Cette nouvelle opportunité fait partie des hasards de la vie particulièrement plaisants.
Michel Drouet est un infect manipulateur condamné à la prison pour le meurtre de plusieurs petites filles. Falco l'interroge pour élucider la mort de l'une d'elles dont le cadavre a été retrouvé. Mon personnage va recroiser la route de Falco dans la saison suivante lorsqu'une série de meurtres sembleront être téléguidés par Michel Drouet depuis sa cellule...
L'émotion est plus forte que lors d'un anniversaire ou d'une fête de famille comme Noël ! Se retrouver ainsi est très émouvant car, d'un seul coup, nous vivons un rapport que nous n'avons jamais autrement. Il règne une intensité inhabituelle sur les scènes. Le climat sur le plateau était très intense. Tous les deux très concentrés, nous ne parlons pas entre les prises, nous consacrant totalement à la préparation du prochain plan. Je ne lui donne jamais aucun conseil. J'ai également établi cette règle avec mes autres enfants lorsque je tourne avec eux. En règle générale, lors des scènes violentes, nous sommes habitués à faire attention à ne pas blesser l'autre acteur. En jouant ce genre de prises entre père et fils, nous redoublons d'attention. Sagamore avait d'ailleurs très peur de me faire mal.
Nous tournons les prochains épisodes dans le Jura, à quelques centaines de mètres de ma ferme. C'est très touchant car j'y ai tourné en 1977 Le Passe-montagne, mon premier film en tant que réalisateur. Quand je préparais ce film, Sagamore avait à peine deux ans et je l'emmenais partout avec moi. Il a passé toute son enfance dans cette région et tourner ensemble à cet endroit est particulièrement émouvant. D'autant plus que nous nous apprêtons à fêter deux anniversaires importants dans la vie d'un homme, mes 70 ans et ses 40 ans !

Jean-François Stévenin

Source : TF1

Publié dans TF1

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